Homère (1812), par Philippe-Laurent Roland, musée du Louvre

A la recherche des traces de l’oralité dans l’œuvre d’Homère (1ᵉʳ partie)

Dans l’épopée homérique, certains traits formels peuvent être considérés comme de forts indices d’une culture de l’oralité qui serait « passée » dans le texte. Ce sont les signes d’une mémoire orale entraînée d’une manière très différente de la nôtre, permettant de mémoriser une grande quantité de vers et de formules, et d’improviser à partir de là.

Chez Homère, les caractéristiques principales de l’oralité résident dans les catalogues, les listes généalogiques, les scènes typiques et les formules, les comparaisons et plus généralement ce que l’on appelait en grec σήματα (sḗmata « signes »)- du mot qui a donné pour nous tout le vocabulaire lié à la sémantique et la sémiologie.

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