La disparition des faunes de grands mammifères à la fin du Pléistocène, il y a environ 12.000 ans, est un phénomène global dont les causes ont pu varier localement et sont encore mal connues. Bien que la disparition des éléphants et des hippopotames nains de Chypre semble coïncider avec les débuts de la présence humaine sur l’île, le rôle joué par l’homme dans cette extinction reste encore très débattu. S’appuyant sur de nouvelles datations et analyses chimiques, une étude menée par des chercheurs du CNRS, du MNHN, de l’UPMC et de l’IFAO remet en question ce scenario et suggère que la disparition des hippopotames nains aurait pu avoir lieu plusieurs siècles avant que l’homme ne s’installe sur l’île. Ces travaux sont publiés depuis le 18 août 2015 dans PlosOne.
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