Section : “Comment devons-nous nous comporter ?” (avec Platon, Emmanuel Kant, Friedrich Nietzsche, Aristote et Socrate).
Sénèque (4 av. J.-C. – 65 ap. J.-C.) considérait la vertu comme le bien souverain et le vice comme le mal. Le sage, en soumettant les passions, accède, pensait-il, à l’état d’apathie.
Présentation :
Une éthique fondée sur la conscience de la finitude et le respect de l’autre
Sénèque est considéré comme le penseur le plus influent de la Rome antique. Ses traités – De la brièveté de la vie, De la tranquillité de l’âme – et ses tragédies – Médée, Phèdre – ont d’ailleurs contribué au prestige de la littérature latine. Fondée sur une vie en harmonie avec la nature, sa philosophie invite à se libérer des passions et à accepter avec stoïcisme la finitude de la vie. Il y fut fidèle tout au long de sa brillante carrière politique, même lorsqu’il perdit la protection du pouvoir et jusqu’au point d’accepter le suicide auquel l’empereur Néron finit par l’acculer.