De l’amphore au conteneur : 2000 ans de commerce maritime

Une exposition au Musée de la Marine : Exposition du au

Présentation sur le site du musée :

« L’extraordinaire aventure de la marine de commerce en France, ses enjeux économiques sa richesse historique et son actualité. […]

De tout temps, les Occidentaux ont développé des échanges commerciaux avec les territoires qu’ils découvraient et qui leur fournissaient des produits rares ou inconnus. Ainsi, matières premières, produits manufacturés et denrées alimentaires, ont souvent pris la mer.

Sur 1 000 m², l’exposition propose un parcours interactif et ludique, avec en fil conducteur les exemples concrets de routes commerciales et de cargaisons des produits d’alimentation : céréales, huile d’olive, sel et épices, café, thé et cacao, vin, fruits exotiques. Pour chaque période de l’histoire du commerce maritime un film d’animation viendra dialoguer avec les objets et retracer un voyage. »

amphores

Pour en savoir plus, consultez la page dédiée sur le site du musée de la Marine, qui propose notamment un dossier de presse :

Capture« DÈS L’ANTIQUITÉ, les échangescommerciaux par voie maritime sont intenses. Sous l’Empire romain, au début de notre ère, Rome compte un million d’habitants. La ville doit importer quantités de provisions qui proviennent des provinces conquises et sont acheminées jusqu’à son port, à Ostie. L’amphore n’est pas le seul contenant utilisé pour transporter ces denrées mais c’est celui dont il reste le plus de vestiges archéologiques. Les ballots, tonneaux ou sacs, en matières périssables, ont, quant à eux, presque tous disparu. Certains bateaux, appelés navires à dolia, ancêtres des navires citernes, étaient équipés de jarres géantes, les dolia, fixées en cales et servant à transporter le vin.

LES ARCHÉOLOGUES découvrent encore régulièrement des épaves chargées d’amphores. Selon le type du navire, le chargement varie de quelques centaines à quelques milliers d’amphores. Leurs formes et leurs dimensions changent selon leur origine géographique, et la nature du produit transporté : vin, huile, olives, dattes, noisettes, poisson ou garum, une sauce à base de poissons très appréciée à l’époque.

L’EXPANSION ÉCONOMIQUE DU MONDE ROMAIN entraîne le développement de grands ports. Celui d’Arles est idéalement situé sur le Rhône pour redistribuer les cargaisons dans toute l’Europe. Les fouilles archéologiques dans le Rhône ont livré des cols d’amphores comportant des marques peintes très instructives. Elles précisent parfois le poids de l’amphore vide, celui du produit transporté, le nom du marchand, le nom du producteur ou du domaine, voire une date, le port d’embarquement et même la marque du contrôle douanier ! »

Le site de la revue Historia en parle dans sa rubrique « L’exposition de la semaine ».

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A propos Thomas Frétard

Enseignant de Lettres classiques : anciennement en collège dans l'académie d'Orléans-Tours, aujourd'hui en CPGE dans l'académie de Bordeaux, au sein de la classe préparatoire littéraire du lycée Bertran-de-Born (Périgueux). Doctorant rattaché au laboratoire CRISES (Centre de recherches interdisciplinaires en sciences humaines et sociales) de l'université Paul-Valéry Montpellier 3

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