Avec la réforme des collèges en préparation, les enseignants en langues anciennes et les parents d’élèves craignent de voir ces matières sacrifiées. Mais au rectorat, on se veut rassurant.
Les «humanités» déjà mal traitées dans l’Éducation nationale sont-elles définitivement en péril ? C’est ce que craignent les professeurs de langues anciennes qui se demandent à quelle sauce vont être mangés le latin et le grec dans la perspective de la réforme annoncée des collèges. Au cœur de leur inquiétude, la création des «enseignements pratiques interdisciplinaires» (EPI) regroupant les élèves dans un travail collectif de plusieurs matières, qui risque, selon eux, de marginaliser encore plus ce que l’on a longtemps appelé «les langues mortes». Pour les latinistes et les hellénistes, cette nouvelle façon de travailler va inévitablement grignoter du temps scolaire et limiter le choix de leur enseignement…
Lire l’article de Gilles-R. Souillés sur le site La Dépèche